2010 – De MINAS GERAIS à PARATI ( Etat de Rio)

Publié le par Leclerc

 Après avoir quitté les hauteurs de l’état du Minas Gerais nous reprenons le chemin de la cote brésilienne que nous retrouverons au sud de la ville de VICTORIA.

 

 A GUARAPARI l’on s’offrira quelques jours de détente au bord d’une petite plage complétement désertée.

 

DSCN0483Puis à nouveau une halte plus au sud à environ 150 kms à l’est de RIO de Janeiro à CABO FRIO, petite ville plus de 100.000 habitants bâtie autour de plages et de dunes de sable, lieu de résidence de week-end des habitants de Rio. La un méchant virus importé via une de mes clés USB, a mis hors service l’ordinateur. Depuis notre entrée au Brésil la wifi ne fonctionnait plus, l’antivirus étant arrivé a péremption, pas moyen d’aller sur internet pour le réactiver. Un SOS informatique brésilien, nous a réinstallé un « Windows anglais », ce qui permet de travailler à minima.

 

 

 

RIO de JANEIRO

 

Et puis ce fut le départ vers Rio de Janeiro, notre entrée s’y est faite par un pont de 14,5 kms sur la baie de Guanabara. Après quelques tâtonnements nous avons réussi à nous installer sur un parking dans le quartier presque central de FLAMENGO.

En ville, le long de la cote, la circulation se fait par 6 voies parallèles dont chacune a un sens inversé, et dans ce labyrinthe, il faut trouver la sortie si l’on veut faire demi-tour.

 

C’est en janvier 1502, qu’ un navire portugais découvrit cette baie, le capitaine crut arriver à l’embouchure d'un fleuve et l’endroit fut baptisé RIO DE JANEIRO (Fleuve de janvier). Après s’être débarrassés des indiens qui y vivaient et que les jésuites créèrent des missions, petit à petit la ville s’agrandit, grâce aux plantations de canne à sucre. Les esclaves y arrivaient par milliers et à partir du 18 ème siècle ceux-ci furent aussi dirigés vers les mines du Minas Gérais toutes proches. Deux jours avant l’invasion de Lisbonne par Napoléon 1er, le prince régent qui deviendra roi sous le nom de JAO VI (Jean 6) et sa cour de 15 000 personnes embarquèrent à bord de 40 navires. Le roi après son avènement, tomba amoureux du Brésil, il y demeura et déclara RIO capitale du royaume uni du Portugal, du Brésil et de l’Algarve. En 1890 la ville comptait plus d’un million de personnes, aujourd’hui la population serait de l’ordre de 6 millions.

 

 Durant les 4 jours que nous sommes restés à RIO, le principal que nous avons retenu c’est le superbe cadre naturel dans lequel se trouve la ville, pas moins de 37 plages de sable blanc au bord d’une eau turquoise, que surplombent des collines à végétation tropicale.

 

Pour avoir une vision d’ensemble de toute ces beautés il faut se rendre a 2 endroits incontournables : 

 

 

  DSCN0515 LE PAIN DE SUCRE (Pao de Azucar )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

On y accède par 2 téléphériques et là, à 400 mètres de hauteur, la vue y est fantastique, avec une vision à 360 degrés on peut y voir la plage  de Copacabana en forme de faucille de 4,5kms de long.

 

 

 

 

DSCN0516.JPG

 

 

 

DSCN0520.JPG la plage de Flamengo et son parc, le centre-ville avec ses tours et gratte-ciel et aussi le Christ du Corcovado et…. plus encore.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  LE CHRIST REDEMPTEUR DU CORCOVADO

 

 

 

DSCN0528.JPGLa grande statue domine la ville à hauteur de 710 mètres, le projet fut initié par un ingénieur brésilien (Heitor Silva Costa) et exécuté par le sculpteur français Paul Landowski (cocorico !). Elle fut achevée en 1931 après 5 années de travail. Le christ mesure 30 mètres de hauteur et pèse 1145 tonnes. Une main seule, mesure 3,20 mètres et pèse 8 tonnes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSCN0529.JPGIlluminée la nuit, la statue est visible de tout Rio, du sommet le panorama sur Rio et ses environs est spectaculaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COPACABANA

 

DSCN0486.JPGNous nous sommes rendus un matin dans le quartier de Copacabana, pour y voir la légendaire plage, où l’été c’est 25 000 personnes au km2 qui s’y entassent. En ce moment début juillet et en y arrivant par le sud la plage était quasiment déserte, mais petit à petit nous avons commencé à être dépassés par une foule de supporters brésiliens, souvent habillés aux couleurs nationales.

 

 

 

 

 

 

 

 

DSCN0496.JPGAlors nous les avons suivi. A l’autre extrémité au Nord, sur la plage, était installée une aréna de           28 000m2, et pouvant contenir 20 000 personnes dans laquelle avec une scène animée par un orchestre de samba doublée d’un écran géant de 50 m2. Nous étions rattrapés par la coupe du monde. Bien sûr, l’aréna était déjà pleine à notre arrivée. A l’arrière et à l’extérieur, les autorités avaient installé un écran de secours d’aussi grande dimension, il y avait là plus de monde encore qu’à l’intérieur. Nous avons suivi le début du match avec eux puis nous les avons quitté, mais sur notre chemin avec tous les téléviseurs installés partout, nous avons aussi vécu leur défaite.

 

Très sportifs, l’après-midi, ils suivaient avec autant d’intérêt les matchs des autres équipes, avec autant de hurlements quand une phase du jeu devenait décisive, mais plus de trompettes ni pétards.

 

LE BONDE

 

 DSCN0503.JPGDu centre nous avons pris le dernier tramway historique qui circule encore à Rio et qui se rend au quartier de Santa Teresa sur une colline dominant la ville. Jusqu’au 19 siècle c’était un quartier bourgeois et les habitants prenaient ce tramway pour aller travailler dans le centre. Entre 1960 et 70 des artistes y sont venus s’installer. Ils appellent cela le Montmartre de Rio, nous on n` a pas trouvé, mais nous n’avons peut-être pas tout vu.

 

 

 

 

 

 

 

 

RIO CONCLUSION

 

Durant notre séjour, nous avons circulé dans les quartiers sud dits « riches » Ces quartier aux abords des places sont très animés, Nous n’avons jamais perçu un sentiment d’insécurité. Nous ne circulions jamais de nuit, mais nous voyions des personnes seules le faire. Le métro est très propre et semble sur. A la montée des bus il y a un tourniquet et un receveur. Celui qui veut monter par l’arrière se fait accrocher par le chauffeur et a vite fait de redescendre. Mais, toutes les entrées d’immeubles sont entourées d’énormes grilles, avec gardiens et vigiles à profusion. Dans cette ville 37% de la population vit dans la misère et à peu près autant dans la grand pauvreté. Partout il y des petits marchands qui vendent de tout et de n’importe quoi. L’addition de ces pourcentages reflète ceux que l’on nous a indiqués à l’échelon national = 30% de riches pour 70% de pauvres Nous n’avons pas approché de favelas, il y a des visites organisées par les agences de tourisme, mais nous avons trouvé que cela faisait un peu voyeur.

 

DE RIO A PARATY

 

Après Rio de Janeiro énormément de quartiers commerciaux luxueux se sont développés en une dizaine d’années et ici ils appellent cela « le Miami de Rio ».

 

DSCN0544.JPGPrès de la un camping au bord de l’eau fait notre affaire et nous lions connaissance avec un couple de brésiliens habitués des voyages en Europe, normalement nous devrions les voir l’an prochain chez nous en France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous poursuivons notre route côtière tout en lacets qui circule d’un côté entre criques et plages de rêve et ou de loin nous apercevons des iles et de l’autre côté, la foret atlantique qui déboule des pics de la « do mar».

 Dommage que nous voici maintenant sur le chemin du retour, car nous aurions pu consacrer quelque temps à cette région.

 

 

DSCN0551.JPGNous nous arrêtons malgré tout dans la petite ville coloniale de Paraty qui était au 18ème siècle l’escale maritime et terrestre principale avec Rio, entre le Portugal et le Minais Gérais et le port le plus important duquel transitaient or, pierres précieuses et épices.

 

Après la construction de la voie ferrée Sao Paulo/Rio, la ville tomba dans l’oubli, elle est devenue après des parfaites restaurations un véritable musée à ciel ouvert. Victime de son succès elle est envahie tout le long de l’année par une foule de touristes qui arpente ses rues pavées.

 

 

DSCN0546.JPG

Photo prise a la sortie du camping ou nous sommes stationnes a Paraty.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

ET PUIS .....

 

Depuis 10 ans, nos systèmes embarqués qui nous fournissaient le confort comme à la maison, ne nous ont pas fait défaut. Mais depuis quelque temps cela se gâte, c’est tout d’abord l’eau chaude et le chauffage qui sont tombés en panne, puis hier c’est la batterie solaire qui a rendu l’âme. Ici commence une autre aventure,  celle de pouvoir la remplacer !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article