2010 - de Santa Cruz (Bolivie) au Pantanal (Brésil)

Publié le par Leclerc

Après la visite du centre de Santa Cruz, ville moderne et aux rues suffisamment larges pour circuler, nous prenons la route en direction du Brésil encore éloigné de 800 kms.

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Cette route nous permet de visiter l'un des 2 complexes des missions qui existent encore dans la Bolivie actuelle.

 

DSCN0322_263.JPGCet ensemble fut fondé par le missionnaire suisse, Martin Schmidt à partir de 1740, architecte et musicien, ayant obtenu des rois d'Espagne et du Portugal le droit d'évangéliser les indiens, les missionnaires arrivérent au début du 18 ème, ils étaient issus des familles bourgeoises européennes, élite de l'église catholique, ils durent s'habituer à un nouveau mode de vie dans la forêt avec les indiens pas mal réticents à la sédentarisation. Ils créerent alors un empire qui couvrait plus de 2 millions de km2.

 

 

 

DSCN0317_258.JPGCes républiques de "DIEU" étaient orgnisées militairement pour se défendre des "bandeirantes", les marchands d'esclaves. Le village ne devait être ni trop loin ni trop pès des rivières. Les maisons étaient séparées par des jardins. L'église étant au centre avec l'école.

Mais le pape,  rois d'Espagne et Portugal, mirent fin à ce qu'il considéraient comme une entrave politique et idéologique,  que  constituaient les missions.

Ceci pour faire tranquillement la mise à sac de ce continent.

 

C'est donc un simple traité qui mit fin à ce modèle social- communautaire.  

 

Le circuit de ces magnifiques églises terminé, nous reprenons la piste déjà commencée depuis 170 kms.

 

Il faudra en ajouter encore plus de 300 pour arriver à la frontière brésilienne. La route est sous le contrôle des militaires et de la police antidrogue, mais cela n'empêche aucunement les trafics en tous genres. 

 

Cela nous fait tout drôle de déboucher au Brésil, grand comme 16 fois la France, par une aussi petite porte qu'est la méchante piste par laquelle nous sommes arrivés. Nous sommes dans l'état du Mato Grosso, far west brésilien.

 

Nous retrouvons le goudron et c'est seulement 100 kms plus loin, à Cacéres (65000 hab), que nous pourrons faire les formalités d'immigration et d'autorisation de circuler pour le véhicule. L'office de tourisme nous autorise à passer notre première nuit sur leur parking gardé.

 

Nous avons ici un problème de communication, car la langue nous échappe complètement, mais grâce à la bonne volonté des brésiliens, nous avons réussi à régler la presque totalité de nos soucis.

 

Le jour suivant nous prenons la direction du Pantanal nord quelques centaines de kms plus loin.

 

 

LE PANTANAL :

 

C'est une immense plaine, inondée environ 6 mois de l'année, d'octobre à Mars.

Elle a la dimension de la moitié de la France et se partage avec la Bolivie et le Paraguay(1/3 pour ces 2 pays).

 

Pendant la saison des pluies, la piste qui y rentre sur 150 kms à l'intérieur est impraticable, il fait 40° et les moustiques pullulent.

 

Le reste de l'année, les eaux qui ont monté de 3 mètres se retirent en partie, en laissant partout des zones marécageuses et ce sont maintenant les poissons qui pullulent. L'on peut y découvrir des centaines d'espèces d'oiseaux, reptiles et mammifères.

 

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Le plus célébre échassier étant   le "TUIUIU" ou Jabiru, 

(1mètre de haut).

 

C'est l'enblème du PANTANAL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSCN0367_305.JPGNid de TIUIU et Papa ou Maman surveillant sa progéniture! 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSCN0356_296.JPGParmi les rencontres les plus étonnantes que nous avons eues, on peut nommer le "Capibara", le plus gros rongeur du monde, environ 30 kgs à l'age adulte, que nous avons croisé souvent en bande et nous avons pu suivre la baignade de tout ce petit monde. 

 

 

 

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DSCN0376_313.JPGToute cette agitation n'altère pas le flegme des "Jacarés" (caimans), qui surveillent leur proie dans ou près des mares d'eaux. Eux aussi parfois encombrent la piste par bande.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSCN0379_316.JPGSans parler des martins-pécheurs, aras, cerfs, fourmilliers,oies sauvages,hérons en tous genres, etc... etc...

 

Rien que sur cette piste, il faudrait des jours et des jours pour explorer chaque point d'eau, le spectacle y est permanent et phénoménal !!!!!!!

 

Nous y sommes restés 3 journées et nous comptons nous déplacer de quelques centaines de kms pour tenter de voir des foumilliers que nous n'avons pas rencontrés à cet endroit.

 

Le Pantanal est aussi une des meilleures région de pêche au monde avec une incroyable diversité de poissons, dont une vingtaine d'espèces de "Piranhas" herbivores. Il arrive que des pêcheures de la région attrapent au lasso  des poissons de 80 kgs.

 

Alors si le coeur vous en dit !!!!!!!

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