De RIO DE JANEIRO à ZARATE (Argentine)

Publié le par Leclerc

3/10/2007 (soir) - C'est à petite vitesse que nous sommes entrés dans le port de
RIO et tout de suite, nous avons pu apercevoir les 2 symboles de cette ville, le
"pain de sucre" et le "Christ rédempteur" tout illuminé, puis l'aéroport
international et les incessants décollages et atterrissages des avions.
Sur les collines et front de mer, les lumières de RIO.
C'est à dire la ville à nos pieds.

Emerveillés, nous sommes tous restés sur le pont, jusqu'à la mise à quai.

Nous considérons ce passage comme les plus images de la traversée.

4/10 (7 h 30) - Dehors, déjà toutes les grosses voitures MERCEDES ont été
descendues et rangées aux abords.

La matinée durant, c'est alors le va et vient incessant des différentes équipes
qui font rentrer des centaines de voitures et camions à un rythme élevé (FIAT et
WOLKSWAGEN).
Tout est bien réglé : la 1ère équipe approche un groupe de véhicules de la zone
de stockage jusqu'à l'entrée du navire, la seconde de l'entrée jusqu'à
l'intérieur. A chaque fin de groupe un véhicule utilitaire ramène les équipes à
leur point de départ. Tout ceci sera déchargé au port de ZARATE (Argentine) près
de B.AIRES.

Dans la zone des conteneurs, un semi-remorque qui arrive, voit son contenu
déchargé et stocké en moins de 2 minutes. Bel exemple d'organisation !

En début d'après midi nous quittons la baie, 2 remorqueurs cette fois nous
extraient du quai pour une manoeuvre de demi tour et nous quittent ensuite très
rapidement.
Tous, appareils photos et jumelles en mains nous profitons du spectacle diurne
de la baie.

L'on se dirige maintenant vers SANTOS (Brésil), que nous atteignons dans la nuit.

5/10 (encore une fois à 7 h 30, heure ou l'on part pour le petit déjeuner!)

Sur le quai, il y a déjà 2 longues files de voitures qui n'attendent plus qu'un
signal pour monter à bord. Jusque midi, c'est à nouveau le même scénario que la
veille, avec une moins bonne organisation toutefois, certainement due à
l'étroitesse du quai.

Nous quittons SANTOS en début d'après midi, c'est le plus grand port du BRESIL,
environ 40 % de l'import et 50 % de l'export du pays y transitent.
C'est aussi des kilomètres de plage toutes bardées d'immeubles, les habitants de
SAO PAULO toute proche, viennent s'y déverser durant les vacances en
Janvier/février.

Il nous faut encore 1 jour et demi de mer pour arriver au niveau de B.Aires.

7/10 (13 heures) - Nous avons quitté la haute mer, nous sommes dans le RIO DE LA
PLATA, embouchure géante dans laquelle se déversent le RIO PARANA, 2ème plus
grand fleuve de l'A. du Sud après l'AMAZONE, et le RIO PARAGUAY, ce qui nous
donne à notre droite le PARAGUAY et à notre gauche l'ARGENTINE, que nous
imaginons, car aucune des 2 rives n'est visible.

Depuis le début de la remontée, un pilote est à bord, malgré la largeur du
fleuve, les bateaux circulent à la queue leu leu dans un rail de navigation
guidés par des balises de part et d'autre.
Dans le poste de pilotage l'attention est extrême et la donnée de la profondeur
sous coque est suivie de très prés, parfois sous les 9 mètres de la coque
immergée il ne reste plus que 2,80 mètres maxi en dessous. Deux autres pilotes
vont prendrent le relais jusque l'arrivée tard dans la nuit au port de ZARATE.

8/10 - ZARATE, immense parking à voitures où aujourd'hui l'on décharge 1500
véhicules, mais où l'on va en remonter 2000 environ, celles qui montent sont de
marques RENAULT et FIAT.
Température fraîche le matin et autour de 21 le jour.

Cette nuit nous devrions redescendre le fleuve pour B.Aires et y arriver demain
dans la journée.
C'est le terminus de notre aventure maritime pour laquelle nous y avons trouvé
beaucoup de plaisir, sans aucun ennui.

L'entrée par cette grande ville nous impressionne un peu, car celle ci abrite
environ le tiers (13.000.000 ha) de la population de toute l'ARGENTINE, grande
comme 4 fois la FRANCE. Nous allons essayer de nous fondre dans cette grande
particularité.

- Durant ce mois et jusqu'à ce jour, c'est Christophe (notre fils, pour ceux qui
ne savent pas !) qui à assuré l'interface entre les messages du bateau et la
mise à jour de ce blog, car nous n'avions pas d'accès Internet, c'est grâce à
lui que nous avons aussi pu lire vos messages.

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C
Super d'avoir toujours ces nouvelles de vous si loin<br /> le temps a passé vite finalement et tout s'est bien passé tant mieux on ne s'ennuie pas de lire le blog on s'évade un peu<br /> merci au fiston<br /> Bisous et à bientôt
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