DE MENDOZA à MONTEVIDEO

Publié le par Leclerc

Tercera-Noche-045.jpgComme prévu nous avons assisté au dernier spectacle de la fête des vendanges à MENDOZA, qui réunissait des centaines de participants. En deuxième partie les jeunes se sont défoulés avec musiciens et orchestres de leur génération, le tout bon enfant, sans aucun débordement.





Le lendemain, nous quittons la ville, dans la nuit un gros orage a nettoyé le ciel, il fait beau, nous nous dirigeons vers ce qui s'appelle la haute montagne en direction du Chili, par une petite route qui se termine en chemin de « ripio ».
Aconcagua-001.jpgLa route tout en lacets passe par VILLAVICENCIO, sources minérales argentines distribuées dans tout le pays. Le chemin est vertigineux et nous offre un spectaculaire paysage de montagne.







Aconcagua-011.jpgLe soir nous dormons à USPALATTA, oasis d'alamos (peupliers) perdue au milieu d'une vallée désertique entre la pré cordillère et certains des plus hauts sommets des andes. Ce paysage polychrome de montagnes nous rappelle l'Asie Centrale, en lisant le guide de la région nous apprenons que Jean Jacques Annaud y a tourné        « sept ans au Tibet ».






Nous sommes dans le décor le lendemain matin pour approcher de plus prés ces montagnes qui nous entourent de partout, le soleil donne en plein sur celles-ci et l'on peut y admirer tout une diversité de couleurs.
On passe devant « LOS PENITENTES » ainsi nommés parce que les pitons rocheux ressemblent à des moines.


Aconcagua-027.jpgPuis nous arrivons au pont de l'inca, arche rocheuse, qui doit sa couleur orangée aux dépôts des minéraux des eaux chaudes et sulfureuses de la rivière.








Aconcagua-048.jpg A un kilomètre de la, nous découvrons l'étonnant petit cimetière andin, dernière demeure des alpinistes morts dans l'Aconcagua







Aconcagua-042.jpgNous rentrons dans le parc ACONCAGUA , une route puis un sentier nous mène à un mirador qui nous permet d'apercevoir le sommet, nous sommes à 3000 mètres, il faut une quinzaine de jours à des alpinistes chevronnés pour arriver au sommet et s'acclimater à l'altitude. Nous continuons de grimper jusque la frontière chilienne, par une autre route nous rentrons sur MENDOZA.




Notre planning nous permet une ultime visite dans une « BODEGA » des alentours de MENDOZA, depuis que nous sommes dans la région où se trouvent les vignobles et malgré que ce soit l'époque des vendanges, nous ne voyons pas de vendangeurs, l'on apprend alors qu'ici les vendanges se font de janvier à avril, en fonction des différents cépages, d'où l'étalement des festivités et de la coupe des raisins.

Mendoza-164.jpgNous apprenons aussi que tous les beaux tonneaux de chêne qui se trouvent dans les caves viennent de France.




Dernière dégustation d'un vin rouge issu de 3 cépages différents et nous prenons la route de Buenos Aires, le but étant d'entrer en Uruguay par un ferry.




Deux jours et demi de route nous amène à la capitale, nous sommes un dimanche et l'entrée y est grandement facilitée
A peine arrivés l'on se rend au ferry pour réserver nos places, mais la, catastrophe, nous y apprenons qu'ils ne prennent pas le véhicule pour la raison invraisemblable que la passerelle qui mène au ferry n'est pas assez solide. Nous sommes à quelques jours des fêtes de Pâques et de toute manière, nous n'aurions pas eu de place. Cela veut dire presque 700 kilomètres de détour sur la route des ripoux que nous connaissons.


Nous décidons de rester 2 jours dans la capitale.

Buenos-Aires-006.jpgNous partageons ce temps entre la visite du Microcentro mélange de gratte ciel et d'anciens bâtiments européens et de la rue piétonne commerçante « Florida ».






Buenos-Aires-008.jpgLe soir s'installent de nombreux artistes ambulants et aussi des démonstrations de tango, moyen publicitaire pour ensuite aller assister à des dîners spectacles.









DBuenos-Aires-001.jpgans un autre quartier nous arpentons la place de Mayo, point de départ de toutes les manifestations. Tous les jeudis depuis 1977 les « mères de la place de mai » s'y regroupent pour réclamer la vérité sur les atrocités de la     « guerre sale ».

D'un coté de cette place, l'on découvre « La casa Rosada », qui accueille les bureaux de la présidente, c'est la que depuis les balcons Juan et Eva Péron et d'autres politiciens avaient l'habitude d'haranguer les foules.

De l'autre coté c'est le « CABILDO » (hôtel de ville) et puis la cathédrale, un peu écrasée par tous les bâtiments qui l'entourent, très belle à l'intérieur et de style baroque. C'est la qu'est enterré le plus grand héros du pays, le général José San Martin. D'ailleurs chaque ville, village a sa rue principale San Martin.

Buenos-Aires-009.jpgPlus à l'est se trouve PUERTO MADERO, c'est en passe de devenir le quartier le plus chic de la ville, le long de l'ancien port, c'est un immense ensemble d'anciens entrepôts en brique reconvertis en restaurants tendance, bureaux et lofts, et c'est une très belle réussite de réhabilitations.





Buenos-Aires-011.jpgSur un quai est amarrée la frégate Sarmiento où plus de  23 000 élèves officiers ont fait leurs classes, 85 mètres de long, il fit 40 fois le tour de la terre entre 1899 et 1938, sans jamais participer à un combat.






Buenos-Aires-022.jpgNous faisons aussi une visite à LA BOCA, vers la moitié du XIX siècle, c'est la que s'installèrent les immigrants italiens et espagnols, ils fournirent en main-d'œuvre a l'un des secteurs les plus importants de l'économie argentine, l'industrie bouchère.
Après l'entretien des bateaux, les habitants du port avaient l'habitude d'utiliser les restes de peinture, pour décorer les cotés en tôle ondulée de leurs maisons. D'où le coté typique de ce quartier.




Nous sortons de la capitale et vers 11 heures dans la province d'ENTRE RIOS, nous sommes bloqués par des manifestants agriculteurs, nous y resterons toute la journée en plein soleil, le convoi de véhicules est long de plusieurs kilomètres de chaque cotés de la route, par contre nos policiers ripoux ont disparu, certainement fort occupés par cet événement.
Nous arrivons de nuit à la frontière de l'Uruguay. Nous décidons de la franchir le lendemain matin.
Arrivés au point de passage, il y a déjà une petite file de voitures et l'on apprend que le pont sera fermé du vendredi au lundi soir. La c'est un blocage de protestation contre la création d'une papeterie sur le fleuve. J'envisage déjà de continuer mon détour et de passer par le Brésil, mais vers 10 heures 30, miracle la frontière s'entrouvre un peu et nous pouvons passer. Par contre des amis derrière nous étaient encore bloqués jusque lundi soir 24.

L'Argentine souffre beaucoup de tout un tas de dysfonctionnements, acceptés avec philosophie par la population, on peut citer entre autres les stations services qui n'ont plus de carburants, qui n'acceptent pas les cartes de crédit parce que le système est en panne, difficile aussi de faire de la monnaie, alors le vendeur ne fera aucun effort pour aller en faire chez le voisin, à nous de nous débrouiller, ou l'achat restera sur le comptoir.

En Uruguay, nous nous rendons de ce coté au bureau des ferry qui vont en Argentine, est la sans aucun problème, le personnel à la vue du véhicule est prêt à me vendre le passage. Ce sera un des mystères de ce voyage, pourquoi de l'autre coté, nous n'avons pu faire la traversée ?

Le terme de ce voyage approche, nous espérons vous avoir un peu intéressés par nos aventures, sinon divertis.

Nous reflechissons à la date du 2ème voyage, car il ne faut surtout pas que nous nous trompions de période pour les traversées des régions andines de Pérou, Bolivie, Equateur.


       En attendant recevez toutes nos amities de Punta Del Este en Uruguay

                                                     Paul et Nadine


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B
coucou les jeunes <br /> on est rentres , on vous fait des gros bis et a bientot .
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F
Bonjour de Françis
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L
bonjour de gerard et agnes
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L
bojour les leclerc
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L
bonjour
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