De Jésus Maria (Etat Cordoba) à CHILECITO (Etat Rioja)

Publié le par Leclerc

Après avoir fait nos adieux à l’équipe franco- Argentine, nous visitons une ultime Estancia Jésuite  à  Santa Catalina au nord de Jésus Maria où nous étions installés pour quelques jours.

 

La région nord des sierras de Cordoba est très verdoyante, très touristique aussi  en cette période pascale ou les argentins ont un pont de 4 jours.

 

Les parcs TALAMBAYA et  ISCHIGUALASTO :

 

La route qui oblique vers l’ouest nous fait bientôt entrer dans une zone désertique où nous ne voyons que quelques troupeaux de chèvres et très peu de circulation.

Entre les changements d’états Cordoba/La Rioja les policiers essayent gentiment cette fois de nous extorquer quelques pesos, mais nous ne nous laissons toujours pas faire.

 

Après 300 Kms de  désert, nous arrivons au Parc National de TALAMPAYA,


 

En été il y fait  45°,  en ce moment 34, on y circule avec les camionnettes du parc et le circuit permet de découvrir des canyons sablonneux  ou de grés rouge,  des pétroglyphes et des mortiers aborigènes, à notre passage des condors s’envolent du haut des falaises. Le site nous fait penser aux  parcs de l’UTAH ou d’ARIZONA, les guides disent aussi comme sur la planète mars, mais comme nous n’y sommes pas alles, on ne peut pas dire !

80 Kms plus loin, nous entrons dans le parc ISCHIGUALASO
 


dit aussi « la vallée de la lune »,

C’est à nouveau un voyage dans un monde irréel de formations rocheuses, ici, il y a plus de 200 millions d’années les dinosaures y vivaient en maîtres et les mammifères se faisaient tout petits. Puis ce fut le chaos au cours de la formation des Andes et les changements climatiques, tout devint alors pierre, plantes, arbres, animaux se fossilisèrent. L’érosion due au ruissellement des eaux et au vent  ont mis à jour un nombre important de fossiles, les paléontologues du monde entier, viennent y faire des fouilles.

Récemment  on a exhumé dans ce parc les squelettes de dinosaures les plus anciens connus  au monde.

Une visite au  musée des sciences naturelles de la San Juan, capitale du même état,
nous fait comprendre comment on extrait ces fossiles, comment ils sont reconstitués et interprétés

 
(Il fait 9 metres de long, 2,20 de haut)

.

 

Auparavant en route nous nous sommes arrêtés au sanctuaire de :

 

LA « DIFUNTE CORREA »

 

Cela aurait pu être un fait divers comme tant d’autres  dans les années de guerres civiles de 1840.

Déonlinda  CORREA suivait à pied  avec son bébé dans le désert de San Juan  les déplacements du bataillon, dans lequel son mari se trouvait, Ses maigres provisions épuisées elle mourut de faim, de soif et de fatigue 

 

Quand des muletiers découvrirent son cadavre, ils constatèrent que le bébé qui tétait encore le sein de sa mère était encore vivant.

Cet apparent miracle est situé à Vallecito près de San Juan. La survie de son fils est alors le début d’une longue série de miracles qu’on lui a attribués.

 

C’est maintenant devenu un petit village avec une station service, une école un bureau de poste, un poste de police et une église. Egalement 17 chapelles ou les pèlerins venant de toute l’Argentine et pays limitrophes, déposent des offrandes en échange de vœux divers.

 


Les plus fervents sont les camionneurs, ils déposent le long des marches les plaques de leurs camions.
.

 Ils reproduisent dans tout le pays des petits autels avec des bouteilles d’eaux  censées étancher sa soif.

Personnellement, nous pensons  qu’avec la manière dont conduisent les camionneurs, ils ont  intérêt à s’accrocher à quelque chose.

 

Il y a opposition ouverte  de l’église et  aucun soutien du gouvernement, mais malgré tout le phénomène s’amplifie, à Pâques, 1er mai et Noël ce sont 200 000 personnes qui y viennent en pèlerinage.

 

Malgré l’incroyable  dépôt que l’on trouve dans les chapelles (photos, dessins, peintures, layette, robes de mariés, volants de voitures, outils etc.) l’on est touché par les gestes de tous ces gens qui au travers de ces offrandes espèrent en des lendemains meilleurs.

 

Après San Juan

 

 nous commençons à remonter vers le nord nous longeons la cordillère, soit dans des vallées désertiques, soit nous grimpons, par des routes étroites avec des à pics vertigineux et des canyons profonds, il faut être extrêmement prudent, car en certains endroits, ne passe qu’un seul véhicule, heureusement la circulation est pratiquement nulle.

A la rencontre de rios, se sont établis de petits villages agricoles très arborés, souvent les maisons sont en carreaux de terre.

 

Puis la route traverse un tronçon montagneux de la fameuse route 40 « la Cuesta de la Miranda »,



qui commence à se rénover et qui ne comportait pas moins de 800 virages.

La 40, à cet endroit  n’est pas loin des 4000 kms depuis son départ le plus au sud de l’Argentine.

Nous remontons toujours Nord vers SALTA.

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G
Un bonjour à tous les deux, <br /> C'est avec toujours autant d'intérêt que nous suivons votre périple. Les derniers paysages ressemblent aux parcs de l'Ouest Américain.<br /> Amitiés
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