De CHILECITO A SALTA

Publié le par Leclerc

Merci à tous ceux qui nous passent des messages à travers le blog ou bien par notre adresse internet. Nous apprécions beaucoup d’avoir un petit mot de chacun.

Nous vous décrivons ce que nous visitons ce que nous voyions, ce que nous ressentons de ces pays, avec un petit rappel de leur histoire que nous apprenons nous aussi au fur a mesure de notre parcours, mais si vous avez des questions particulières n’hésitez pas à les poser, nous nous ferons un plaisir d’y répondre. 

                                               ---------------------------------

Nous reprenons toujours Nord la capricieuse 40, qui parfois redevient « Ripio » et qui parallèle aux Andes est une succession de petites montagnes russes qu’ici l’on appelle « BADENES » et dont chacun des creux permet aux eaux de ruissellements de traverser la route et de continuer à s’écouler, comme la route est construite ainsi sur des centaines de kilomètres ceci a l’inconvénient de nous faire rouler à petite vitesse.

 



Un peu avant d’arriver dans la province de Salta, nous découvrons les ruines de « Quilmes »

Vestiges d’une civilisation pré inca, Lors de la conquête du pays par les Espagnols, ils leurs résistèrent pendant 130 ans, une fois vaincus ils les déportèrent alors à Buenos-Aires pour y  bâtirent la ville. Aujourd’hui ce nom figure  sur une marque de bière vendue dans tout le pays (c’est tout ce qu’il leur reste !).

 

Peu  après être entrés à  Salta, avant dernière province nordique de l’Argentine,

 

nous arrivons à l’oasis de CAFAYATE  très joli bourg et qui produit le fameux TORRONTES un des meilleurs vin blanc du pays, le vignoble s’étale dans une vallée aux pieds des Andes. La surface des propriétés est impressionnante, la plus grande, la bodega ETCHART couvre 3000 ha,  Ici comme a Mendoza, les pieds de vigne sont arrosés. Nous avons pu comparer avec des petites parcelles non arrosées dans les  villages alentours, c’est la nuit et le jour.

 

Peu après avoir quitté CAFAYATE,  la route circule dans la Québrada du même nom,

 

aux formations étranges  et noms divers comme la Garganta Del Diablo (la gorge du diable), El Sapo (le crapaud) etc.

 

Peu après,  se termine le désert, qui fait place maintenant aux flancs de vertes collines jusque SALTA à 1200 mètres (530 000 habitants). 

Au camping de la ville, peut être l’un des derniers sur notre route ou du moins l’un des plus importants, nous en profitons pour essayer de nous débarrasser de la poussière accumulée partout ces dernières semaines, (véhicule et vêtements).

 

SALTA, ville la plus importante du nord ouest, surnommé « la Linda » la belle,  à été fondée en 1582  et

 

a conservé ses magnifiques bâtiments coloniaux. Elle est aux carrefours des échanges commerciaux avec la BOLIVIE et le PEROU.

Dans ces provinces, la colonisation s’est effectuée  du Nord au Sud par une branche de conquérants espagnols venant  du Pérou et de la Bolivie, à partir de la  ils fondèrent une vingtaine de villes vers le sud,  financées par les mines d’argent de POTOSI.  Elles servaient de bases arrière pour approvisionner les hauts plateaux andins en céréales, coton, bétail, ceci jusque CORDABA centre d’éducation important  dont nous avons déjà parlé et avec les estancias Jésuites environnantes qui  fournissaient, mules, vivres et vin

Par ici la population est plus indienne et nous sommes donc entrés dans une autre Argentine.

 

D’ici comme les caravanes d’antan, nous pouvons nous diriger toujours nord vers la Bolivie, ou vers le Pérou par une autre route qui passe  par la Puna de Atacama, descend jusqu’au Pacifique et va jusque Lima Pérou en passant par le Nord Chili. C’est  cette dernière option que nous choisissons   pour la suite du voyage et ce, pour deux raisons, la première étant que nous n’aurons pas assez de temps pour tout faire, nous abandonnons donc la Bolivie cette année, la seconde étant l’épidémie de « dengue » qui y sévit actuellement.

 

Une excursion de 2 jours à partir de Salta nous emmène à la découverte des « VALLEES CALCHAQUIES ».



Pour y arriver  il nous faut monter la CUESTA d’OBISPO  par une route sinueuse qui nous emmène à la découverte de monts pelés et le passage d’un col  à 3400 mètres.

Nous entrons maintenant dans le parc « LOS CARDONES » qui tient son nom du cactus candélabre appelé « CARDON » et dont la hauteur peut atteindre 6mètres. Cela a été et est pour les indiens une importante source de bois pour la fabrication des chevrons, portes et fenêtres et aussi dans la construction des églises, car ici il n’y a pas de forêts..

Puis c’est l’arrivée à CACHI  petit village qui a gardé tout son charme colonial avec ses rues pavées aux maisons basses.

Nous voici dans une région reculée, nous suivons tantôt une piste étroite et sinueuse tantôt caillouteuse  ou en tôle ondulée avec  de minuscules villages tout le long qui y vivent de pas grand-chose, cultures de l’ail et du piment, c’est d’ailleurs en ce moment la récolte des piments que les paysans font sécher à même le sol.



L’architecture des modestes maisons en pisé est surprenante, car beaucoup ont des colonnes soit néoclassiques ou  avec des arches mauresques.



Chaque maison possède un four en terre à l’extérieur.

 

En route nous avons passé une nuit  a MOLINOS, un village plus important, toutes les rues sont en terre battue, sauf les alentours de l’église qui sont pavés. C’est  sur cette petite place que nous avons passé une nuit  tranquille à partir de 21 heures, car avant une messe avait remplie l’église et les hommes se tenaient dehors.

Au petit matin, nous avons pu visiter cette belle petite église du 18ème  avec son toit en bois de cactus. A l’intérieur sont accrochés des tableaux brodés en laine d’Alpaga et représentant  la vie du Christ.

La route surplombe toujours la vallée d’où l’on aperçoit quelques cultures, puis celle-ci  s’élargit,  l’on rentre à nouveau dans un monde très minéral de montagnes rouge et verte, pour arriver à nouveau  à l’oasis de Cafayate.

Le soir même il se met à pleuvoir assez fort et au petit matin les montagnes sont bouchées, Nous décidons le retour sur Salta et si ce n’est pas trop long, nous allons y  patienter pour continuer les excursions dans la région, que nous estimons à 2 jours environ.

 

Nous serons alors à un tournant du voyage. Maintenant nous allons devoir affronter  les routes du haut plateau andin, Certaines questions se posent, pour nous-mêmes  le mal des montagnes qui ici s’appelle le «SORROCHE » qui se manifeste à partir de 3000 mètres. Pour le  véhicule aussi  dont le moteur a besoin de suffisamment d’oxygène pour fonctionner, pour le gas-oil dont ont ne connaît pas trop ici sa résistance au froid. Pour le chauffage gaz dont nous allons avoir bien besoin, car les températures peuvent être fortement  négatives la nuit en altitude. 

 

 

 

.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
bonjour les cousins !!wahou c'est le soyez prudents !!entre autre le mal des montagnes y aura t-ils des unités de soins sur votre chemin ? et le froid ? je sais que vous etes de bons aventuriers expérimenté !!bon on va attendre vos prochaines news !!bisous
Répondre
L
Après avoir vécu autant de périples tout au long de vos excursions,maintenant vous allez affronter des montagnes ou des plateaux de haute altitude,je sais vous avez passés une nuit sous la protection de dieu, je croise les doigts et vous souhaite bonne route.<br /> Attention il vous faut peut être des equipement neige à 3000 métres
Répondre